La main de l'invisible

L’invisible sait nous rassurer et nous procurer de la chaleur, mais cela arrive souvent lorsqu’on s’y attend le moins
Enfant je vivais entre la France et la Suisse, bercée par des histoires de fantômes et d’activités de voyance.
Ma mère m’apprit à voir combien les contacts de l’invisible sont courants et sans danger si nous respectons leurs voies et les laissons tranquille. L’image qu’elle me donna était un peu comme » on les laisse vivre leurs vies et ils nous laissent vivre la nôtre » Ainsi elle me racontait ses propres expériences de rencontres , de signes et d’intervention d’aide vu en sa vie depuis toute petite. J’étais vous l’imaginez bien comme suspendue à ses lèvres, me demandant si moi aussi, un jour je verrais tout cela.
Ma grand-mère qu’en à elle privilégiait nos moments de tendresse et de joie en des voyages et fêtes familiale. Elle me confiait ses aventures avec ses bonnes, comme elle se plaisait à dire. Aimant dans sa jeunesse leurs faire peur et rire de leurs soubresauts.
L’humour ainsi est bien ancré en mon lien. Souvent nous parlions de nos rêves et de leurs interprétations en nos réunions « entre nous » ma mère, mes tantes et ma grand-mère.
Lors des repas familiaux il est aussi à l’accoutumé chez nous, de rire de la mort, non pas pour se moquer, ni par manque de respect, mais nos multiples rencontres avec l’invisible sont à nos yeux l’évidence d’une vie au-delà de la mort du corps, donc nous rions par joie de savoir cette vie sans fin réelle.
Ainsi encore de nos jours à chaque repas, il est certain que l’un d’entre nous va plaisanter sur son propre départ ou remémorer des « histoires de fantômes »
Je vais commencer ce lien avec vous par l’histoire de ma jeunesse où pour la première fois je me rendis compte qu’il y avait vraiment quelque chose d’étrange, de palpable même…
Un soir ne voulant point dormir avec mes parents, par crainte d’un rendez-vous le lendemain chez un médecin dentiste, je m’affolais et demandais à être avec ma Mamy.
Grand bien lui faisait, elle m’accueilli dans sa chambre à bras ouvert. À ses côtés je me sentais bien, entourée de chaleur.
Elle parlait beaucoup, certainement pour calmer mes craintes car je ne me souviens plus de ses mots, juste qu’elle ne cessait de me parler et moi, toute petite, je serrais fort sa main comme pour me rassurer encore plus que tout irait bien.
Nous étions côte à côte avec juste un petit espace entre nos deux lits. Je sentais qu’elle me tenait fort et cela réchauffait mon cœur, le calmait. Je n’étais pas seule !
Le moment vînt où elle me souhaita une bonne nuit en rajoutant ces quelques mots, une question simple et pleine de chaleur, d’amour d’une grand-mère à sa petite fille…
« Ma petite Flocky, tu veux prendre ma main pour t’endormir ? «
***
Ces mots résonnent encore. J’étais pétrifié et je n’ai rien dis car en moi c’était la panique totale.
Je me disais, ce n'est pas possible mais qui me tient la main ? et boum, je me suis endormie profondément.
Notez bien cela… contact, réconfort, s’endormir. Car vous retrouverez ce ressentis dans d’autres histoires avec mes chers fantômes et aides célestes.
Bien à vous Florence